Le PPMS (plan particulier de mise en sûreté) a été présenté ce mercredi 14 septembre, au personnel communal, aux responsables d’associations périscolaires ainsi qu’aux directeurs d’école de Saint-Paul. Actualisé tous les ans, cet outil méthodologique présente toutes les garanties d’opérationnalité en cas de risque majeur. Précisions.
« Les récents attentats et le contexte de menace terroriste nous imposent une vigilance constante qui passe par la mise en place de mesures de sécurité pour nos élèves, mais également pour le personnel qui travaille dans les écoles », commence d’entrée de jeu Alex Pota, adjoint en charge des affaires scolaires de la ville de Saint-Paul.
Le ton est donné pour cette première présentation du PPMS (plan particulier de mise en sûreté) auprès des directeurs et directrices de Saint-Paul 3, mais également auprès du personnel communal de Saint-Paul 1. Deux autres séances d’information sont programmées dans les quinze jours à venir pour les deux autres circonscriptions de Saint-Paul.
Une mise en situation
Présenté ce mercredi, le PPMS est un document opérationnel sur lequel figure, entre autres, le ou les risques majeurs auxquels chaque établissement scolaire est exposé : le risque majeur naturel (inondation, mouvement de terrain, cyclone), le risque majeur technologique (transport de matières dangereuses), ou le risque majeur d’attentat (bombe ou intrusion).Il comporte d’autres éléments comme le plan de l’établissement, le dispositif d’alerte, la constitution de la cellule de crise (des adultes dans l’enceinte de l’école qui auront pour mission de donner l’alerte et de prévenir les secours), la constitution de celle du personnel encadrant (des adultes qui resteront avec les enfants) ; le compte rendu d’exercices de simulation… Sont autant d’éléments qui viennent consolider les consignes de sécurité déjà renforcée dans les établissements scolaires suite aux attentats du 14 juillet à Nice.
Des acteurs communaux comme référents
« La mise en place du PPMS permet de définir les procédures et les bons gestes à avoir en cas de risque majeur », précise Isabelle Jullien, conseillère de prévention en hygiène et sécurité pour les écoles du département au rectorat. C’est pourquoi, le dispositif d’alerte varie en fonction de la nature du risque majeur.
En cas d’alerte à la bombe par exemple, il faudra appeler le 17 en première intention (et non le 18 pour un risque majeur naturel ou technologique). Dans l’établissement scolaire, le personnel encadrant ainsi que les élèves, seront avertis du danger par l’alarme incendie et non avec la corne de brume qui reste réservée aux risques majeurs naturels et technologiques.
En parallèle, le plan communal de sauvegarde (PCS) planifie les actions des acteurs communaux de la gestion du risque. Ils peuvent être des agents municipaux, des élus… « Par exemple, la responsable des affaires scolaires va avoir un rôle d’astreinte, il s’agit d’un plan interne de la collectivité », cite Isabelle Jullien. En cas de risque majeur, ces référents vont devoir assurer l’alerte, l’information, la protection et le soutien de la population au regard des risques.
Pour sécuriser du mieux possible les écoles, le gouvernement a ajouté aux exercices d’évacuation incendie obligatoires, trois autres exercices de simulation sur les risques majeurs. Le premier exercice de simulation sur les risques majeurs devrait avoir lieu avant les vacances du mois d’octobre afin de mieux appréhender la situation et de repérer les anomalies », termine la conseillère de prévention en hygiène et sécurité pour les écoles du département au rectorat. Les écoles devront avoir réalisé un exercice de simulation « attentat » avant la fin de l’année scolaire.