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C’est parti pour les Journées Européennes du Patrimoine

C’est parti pour les Journées Européennes du Patrimoine

Les Journées Européennes du Patrimoine 2016 ont débuté dès ce vendredi 16 septembre à la Saline. Des objets lontan et des photographies historiques du quartier autour d’une dégustation de mets traditionnels sont à découvrir dans la cafétéria de la piscine. Par ailleurs, des visites commentées du quartier avec le groupement des associations de La Saline sont organisées. L’histoire de l’ancienne usine sucrière de Vue-Belle, ainsi que celle de la mairie annexe et de l’église sont au menu. De nombreux écoliers et collégiens en ont profité déjà. « Cette manifestation nous rappelle l’importance de transmettre notre culture et notre patrimoine », souligne le 1e adjoint, Yoland Velleyen. Les Journées Européennes du Patrimoine se poursuivent ce samedi 17 et ce dimanche 18 septembre, avec pas moins de 23 actions sur la commune. Voir programme détaillé.

Un peu d’histoire.

La mairie annexe

Marie-Thérèse Viry Virata, née le 8 mai 1900 est la première enfant enregistrée à la Mairie annexe de la Saline, créée cette année-là Le premier mariage a été célébré le 21 juillet. Le premier adjoint s’appelait Charles Joseph Octave Adamol.

L’église

La commission des évêques du 27 juillet 1858, présidée par Mgr Maupoint, évêque de Bourbon délibère sur la nécessité de créer un lieu de culte entre la ravine Ermitage et la ravine des Trois-Bassins. L’ancienne chapelle de Barrage est alors démontée et réédifiée donnant naissance à l’église de la Saline. Le chœur de Sainte-Thérèse d’Avila est constitué de matériaux de récupération issus du bâtiment d’origine. Le 26 avril 1868, un arrêté du Gouvernement autorise la création de paroisse et dès le 1er mai, Mgr Maupoint érige canoniquement ce lieu en localité dédiée à Sainte-Thérèse. Une véritable église voit le jour en 1868.

L’ancien usine de Vue-Belle

À l’origine, le domaine qui appartient à la Société Fitau-Caillau-Laffont (des noms des propriétaires terriens François Fitau et Guillaume Caillot et du notaire, Jean-Baptiste Laffon) est une immense étendue boisée d’essences endémiques, rapidement remplacée par la canne à sucre. L’altitude semble favorable (au-dessus de 500 mètres) le climat aussi. Les propriétaires y font alors construire l’Usine de Vue-Belle à partir de 1825. Elle commence à fonctionner vers 1830.

En 1924, l’usine est rachetée par la société sucrière d’Outre-Mer. Et puis, la production de cannes commence à chuter. En 1970, la vaste propriété sur laquelle se trouve la fabrique de sucre bascule dans le giron des Sucreries de Bourbon, année où les machines cessent de tourner, tandis que la balance continue de réceptionner les cannes jusqu’en 2004.