Le maire de Saint-Paul, Joseph Sinimalé, a présenté ce mercredi 4 janvier les activités proposées aux quelques 2400 enfants et adolescents qui séjourneront dans les 26 centres de loisirs jusqu’au 24 janvier.
Cris de joie, ateliers dessins, danses, musique… on se croirait presque dans une cour de récréation en pleine période de vacances. C’est le cas. 26 centres de loisirs sans hébergement (CLSH) ont ouvert leurs portes depuis ce mercredi. Durant quinze jours, plus de 2400 enfants et adolescents de 3 à 17 ans seront accueillis.
Cette année, le livre est à l’honneur avec la thématique « contes et légendes ». L’idée est de familiariser la jeunesse avec le livre afin d’en faire un objet du quotidien. Les enfants de 3 à 12 ans assisteront ainsi à des spectacles et créeront des bandes dessinées et illustrations.
Au programme également, des animations sportives telles que kayak, beach soccer, golf, sandball ou encore paddle. Et parce que la chaleur se fait sentir, trois aires de baignade permettront aux enfants d’accéder au lagon. Pour ce qui est de la culture, une visite au musée de Stella Matutina, à la Grotte des Premiers Français, à l’espace Sudel Fuma ainsi qu’une initiation au maloya, entre autres, attendent les enfants.
Ces centres de vacances constituent « un espace où l’enfant se sent bien sur le plan physique, intellectuel et moral » souligne le maire Joseph Sinimalé, qui présentait mercredi le programme des centres de loisirs.
En présence d’Alex Pota, 7ème adjoint délégué aux Affaires Scolaires, de Yacoub Panchbaya, 15ème adjoint chargé du développement du centre-ville et de Patricia Hoarau, conseillère municipale, le premier magistrat a argumenté en faveur « d’une nouvelle vision des centres de loisirs ». Ces accueils de vacances permettraient de réagir face au décrochage scolaire qui touche notamment « les 13-17 ans. Un âge difficile ». « L’éducation revient aux parents et l’enseignement à l’école » conclut le Maire.
Comme pour les années précédentes, le budget du fonctionnement des CLSH s’élève à 950 000 €, financé à 15% par la Caf, 13 % par les familles. Ces dernières, en fonction de leurs revenus et du nombre d’enfants à charge ont dû débourser entre 5 et 215 €.