L’équipe de l’École de la 2e chance a rencontré récemment des jeunes de Sans Souci, et leur a présenté le dispositif et les possibilités d’insertion à saisir. Le développement d’un quartier s’engage aussi sur son volet humain, avec la perspective d’une évolution pour les jeunes qui y vivent en termes d’avenir.
– Construire un projet de vie
La Présidente de l’École, Shenaz Bagot et son équipe étaient accompagnées de 3 jeunes stagiaires en passe de s’insérer dans des entreprises de l’île à l’issue de leur parcours à l’E2CR. Par leurs témoignages, l’objectif était de montrer que, quelle que soit sa situation, tout jeune qui veut s’en sortir peut venir frapper à la porte de l’école et saisir sa chance. Celle de construire son projet de vie et de se former, d’acquérir une compétence puis à terme de décrocher un emploi. Face à la résignation, c’est plutôt l’espoir et l’action que ces jeunes ont choisis. En venant partager leurs expériences avec ceux de Sans Souci, c’est ce message d’encouragement et d’opportunité qui a été communiqué.
– L’aménagement : vecteur de lien social, d’insertion et d’emploi
La Ville de Saint-Paul également présente à cette réunion d’information partage avec la Semader la préoccupation de favoriser à travers cette action de l’activité dans ce quartier des hauts de Saint Paul, touché par le problème du chômage à l’instar de la situation globale dans l’île. À ce titre, l’action conduite avec l’E2CR pourrait permettre, par exemple, de former des compétences dans le quartier afin d’occuper les prochains postes à pourvoir dans le cadre des clauses d’insertion sociale prévues dans les futurs marchés de travaux qui seront lancés à Sans Souci.
– Action participative et formatrice autour des métiers de la vidéo et du journalisme
La Semader, la Ville de Saint-Paul et leurs partenaires engagent une action autour du projet de média de quartier, « Reporters la kour » afin de mobiliser des jeunes à se former autour des métiers de la vidéo, avec comme cas pratique la captation d’images et la réalisation de reportages sur l’évolution de leur quartier. Le développement de Sans Souci vu par ses habitants : 10 jeunes peuvent intégrer ce parcours en 2017.
