Au cœur du lien intergénérationnel, les aides à domicile jouent un rôle essentiel auprès de nos gramounes confrontés à une perte d’autonomie. C’est pourquoi, fort d’une démarche volontariste et pour répondre aux enjeux de la dépendance dont le cap a été fixé par la loi ASV (loi d’Adaptation de la Société au Vieillissement), le CCAS de Saint-Paul est le premier établissement public administratif du Département de la Réunion à proposer à ses agents la formation diplômante APS/ASD.
« Acteur de Prévention Soin et Aide à Domicile », voici la nouvelle casquette des 40 dames et du seul homme, agents de la cellule maintien à domicile dédiée aux personnes âgées et handicapées, qui accompagnent dans leur quotidien les « gramounes » du centre-ville, des Hauts de Saint-Paul , de Ravine Daniel ou bien encore de la Saline-les-Bains. Au delà des missions élémentaires comme le nettoyage et l’entretien courant du logement, la préparation des repas, l’aide aux démarches administratives ou encore le soutien moral et psychologique, les Acteurs de Prévention Secours du secteur de l’Aide et du Soin à Domicile contribuent à la réduction des risques professionnels auxquels ils sont exposés.
Élue déléguée aux affaires sociales et vice-présidente du CCAS, Audrey Fontaine et les membres du conseil d’administration ont tenu à soutenir cette démarche innovante. « Au travers de cette formation diplômante , le CCAS de Saint-Paul a parié sur un investissement social d’avenir. Ce pari est gagnant-gagnant. Car à travers la réussite individuelle de chacune des 41 diplômés c’est la réussite collective de l’ensemble du CCAS qu’il faut retenir et notamment l’implication de l’équipe de Direction et d’encadrement qui ont impulsé cette dynamique positive. Surtout, davantage qu’un renforcement de compétence et une évolution de carrière des aides à domicile, cette formation apporte une véritable reconnaissance à des acteurs du social encore trop souvent méconnus. Elle permet enfin au CCAS de Saint-Paul d’offrir un service public de qualité à ses gramounes dont les exigences et la complexité de la prise en charge ne cessent d’évoluer », a-t-elle souligné.