La commission des menus de la ville de Saint-Paul se tenait le mercredi 27 février 2019 dans un climat constructif et apaisé avec les parents d’élèves délégués (des écoles Jean-Monnet, de la Saline-les-Bains, de Sainte-Bernadette et de Blanche-Pierson) dans l’établissement Jean-Monnet de Plateau Caillou.
L’occasion de présenter le menu végétarien servi à tous les marmailles des écoles saint-pauloises, au moins une fois par semaine, à partir de la rentrée d’août 2019. Des parents d’élèves d’autres écoles (Bras Canot, Louise-Payet, Maternelle centre, Laperrière, Villèle et Petite France) étaient également conviés mais aucun d’entre eux ne se présentait.
Également présent, un représentant de la Direction de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt (DAAF) détaillait la loi ÉGALIM du 30 octobre 2018. Ce texte stipule notamment l’obligation, faîtes aux restaurations collectives scolaires, d’ici le 30 octobre prochain de présenter au moins un fois de façon hebdomadaire un menu végétarien. Sans viande ni poisson.
La direction de la restauration scolaire de Saint-Paul anticipe cette loi et l’appliquera dès la rentrée d’août. Les menus végétariens, affichés à destination des parents et des enfants, seront également mis en évidence, toutes les semaines.
Selon les précisions apportées par la DAAF, ces repas végétariens se composent de protéines végétales (riz, grain et légumes) ou d’un produit de substitution végétal (soja ou céréales) ou d’œufs. Une campagne publique liée à ce type de menus se tiendra d’ailleurs.
Menus facilement adaptés
“La DAAF a précisé lors de la validation des menus que nous avons déjà, que des menus pourraient être facilement adaptés : sauté mines aux œufs, riz cantonnais aux œufs, gratins de légumes, pâtes à la sauce tomate. Le comité technique qualité planche actuellement sur de nouvelles recettes végétariennes”, souligne le service de la Direction de la restauration scolaire et de la nutrition dans le compte-rendu de cette commission des menus.
La loi ÉGALIM du 30 octobre 2018 pour une alimentation saine, durable et accessible à tous vise à favoriser une alimentation saine mais aussi à diminuer l’émission du gaz à effet de serre. À l’issue de cette présentation de ce texte législatif se déroulait la validation des menus proposés jusqu’au 14 juin. Des repas établis par le Comité technique “démarche qualité”.
Animée par la diététicienne, cette structure se compose de cuisiniers volontaires. Elle vise à concevoir des menus, à définir des besoins des futurs marchés, à uniformiser les process de fabrication des plats et à adapter les grammages. Les parents d’élèves se questionnaient également sur le fait que certains repas annoncés dans le menu hebdomadaire soient différents de ceux servis aux enfants.
La direction de la restauration scolaire et de la nutrition répond à cette interrogation. Plusieurs raisons obligent en effet à modifier le déjeuner à la dernière minute. Des coupures d’eau ou d’électricité mais aussi des problèmes de livraisons.
Agriculture raisonnée
Les parents souhaitent aussi voir davantage de produits issus de l’agriculture biologique ou raisonnée et de fruits et légumes locaux proposés aux écoliers. La restauration scolaire s’efforce de proposer des aliments provenant de l’agriculture raisonnée et locale.
60 % des marchés de fruits et légumes sont concernés. Cependant, la ville reste tributaire de l’approvisionnement. Pour rappel, la commune a besoin de 2 tonnes de fruits et de 2 t de légumes par jour.
D’autres points figuraient à l’ordre du jour de cette commission des menus. La présentation de la direction de la restauration scolaire et de la nutrition, du projet d’éducation nutritionnelle ou la façon dont la collectivité prend en charge les allergies alimentaires. Si vous voulez en savoir plus, consultez le compte-rendu de ce rendez-vous en cliquant ici.
La prochaine commission des menus aura lieue en mai 2019.