Plus qu’un ami, Marc-André Hoarau était membre à part entière de notre famille municipale. Ceux qui comme moi, l’ont connu, fréquenté et admiré, sont bouleversés par sa disparition que nous redoutions depuis plusieurs jours…
À ses enfants, à sa famille et à tous ses proches auxquels nous adressons nos sincères condoléances, je veux dire ici la profonde estime que nous lui portions. Marc-André a tenu jusqu’au bout de ses forces à assumer ses fonctions électives, je reste admiratif de son courage et de l’exemple qu’il nous a donné.
Il a mené son combat dignement et n’a jamais baissé les bras. Nous redoutions cette terrible issue depuis plusieurs jours. Pourtant, comme au sein d’une famille qui n’est jamais assez bien préparée à la perte d’un de ses membres, aucune municipalité n’est suffisamment préparée à perdre un de ses élus en cours de mandature.
La Commune de Saint-Paul perd aujourd’hui un homme d’une grande qualité, épris de justice et dont les choix, durant son existence ont été guidés par la volonté d’éclairer et de venir en aide aux Réunionnais. On n’intègre certainement pas l’administration judiciaire en qualité de greffier, et on ne devient pas l’assistant du magistrat dans tous les actes de sa juridiction sans ce désir de contribuer à rendre justice.
On ne devient pas élu de la République – comme le fut avant lui son grand-père Théophile Hoarau, Maire de Saint-Louis de 1964 à 1971 – sans cette volonté de venir en aide à la population.
On ne devient pas conseiller municipal et conseiller régional sans l’envie de porter la voix des administrés et de faire entendre la détresse des plus démunis. La Réunion perd un serviteur ; Saint-Paul perd un élu brillant.
Je perds un collègue avec lequel, travailler fut, pour nous tous, une joie et un honneur. À ses enfants, à sa famille et à tous ses proches, je réitère nos condoléances attristées.
Joseph Sinimalé, maire de Saint-Paul
