Le préfet de La Réunion le rappelle. Les femmes victimes de violences conjugales peuvent fuir le domicile dangereux pendant le confinement. Cela n’est pas interdit. Le détail sur les dispositifs d’aide.
Découvrez ici le communiqué intégral de la préfecture de La Réunion à ce sujet. Jacques Billant insiste sur l’extrême vigilance de l’État vis-à-vis des femmes et des enfants victimes de violences intrafamiliales.
Les numéros utiles des associations
Association AFECT 0692 61 76 59 – afecttt3@orange.fr
Amafar-Epe : 0262 30 53 30 (de 9h à 16h) – direction@amafarepe.re
ARIV 0692 61 08 88 – antenne.victimo.run@gmail.com
Association Cevif 0692 14 58 45 – cevif@orange.fr
Femmes Solid’Air ! 0692 23 32 23 – 0692 36 53 91 – 0692 26 53 52 – femmessolid.air@orange.fr
Réseau VIF 0262 96 04 24 (du lundi au vendredi de 8h à 12h et de 13h à 16h) contact@reseauvif.com
Planning Familial 0692 47 08 70 – 0693 13 51 37 – 0692 77 46 12 dir.planningfamilial@gmail.com
Arajufa Reunion 0692 95 40 70 – arajufa@wanadoo.fr
Pour une demande de téléphone grave danger : le Réseau VIF et l’ARAJUFA poursuivent leur activité durant cette période. Elles continuent à distance à évaluer les situations de danger et à accompagner les personnes.
Les pharmaciens aident les victimes
Grâce à la mobilisation des pharmaciens, les victimes de violences peuvent se rendre dans les pharmacies. Les 800 professionnels de 250 officines disposent des informations nécessaires. Objectif : aider les victimes de violence durant le confinement et alerter les forces de l’ordre. Un dispositif opérationnel depuis le 3 avril.
Un partenariat avec les centres commerciaux
Sept associations de La Réunion assurent jusqu’au 30 avril 2020 des permanences dans les centres commerciaux Jumbo et Score.
Des écrans digitaux diffuseront des messages d’information aux victimes ou aux témoins de violences conjugales à propos de la présence de ces associations. Le groupe Leclerc diffuse depuis le 16 avril des numéros utiles au dos des tickets de caisse dans 16 centres commerciaux jusqu’à la fin du confinement.
Des initiatives réalisées en partenariat avec sept centres commerciaux de l’île.
Les mesures existantes renforcées et portées à la connaissance de tous
Tous les dispositifs de mise à l’abri d’urgence, de protection et d’accompagnement des victimes restent actifs malgré la crise sanitaire. Les associations (lieux d’écoute et accueil de jour) assurent des permanences en continu.
la plate-forme 115 fonctionne normalement en H24 en télétravail
le dispositif téléphone grave danger est toujours opérationnel (6 attribués depuis le début du confinement)
la justice assure des permanences pénales priorisant le traitement des situations de violences conjugales
es intervenants sociaux en commissariat et gendarmerie (ISCG) en poste assurent à distance les accompagnements des victimes en collaboration avec les forces de l’ordre
la Délégation régionale aux droits des femmes et à l’égalité (DRDFE) entretient des contacts permanents avec le réseau d’acteurs pour déployer des réponses adaptées aux situations de violences remontées.
De même les plateformes nationales d’écoute et d’orientation sont toujours mobilisables pour les familles réunionnaises :
39 19 Violences Femmes Info
119 Enfance en danger
arretonslesviolences.gouv.fr, la plateforme de signalement des violences sexuelles et sexistes.
Le numéro national d’urgence 114, destiné habituellement aux victimes sourdes et malentendantes, est mis à disposition de toutes les victimes de violences conjugales pendant le confinement.
En cas de danger, celles-ci envoient un SMS aux policiers ou aux gendarmes qui interviendront sans délai. Il est opérationnel à La Réunion depuis le 3 avril.
Par ailleurs, le développement depuis la mi-mars d’un partenariat entre l’association Réseau VIF et le centre hospitalier de l’Ouest permet au personnel médical d’orienter vers l’association toutes les situations de violences faites aux femmes enregistrées dans les services hospitaliers.
Depuis le 29 mars une nouvelle structure appartenant à la CAF, d’une capacité de 30 places, accueille pendant le confinement, des femmes victimes et leurs enfants sur orientation du SIAO (115).
Une équipe sociale et technique assure le fonctionnement de la structure 24/24 et 7j/7, un appui psychologique des victimes est dispensé à distance par l’association ARIV.