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Le maire de Saint-Paul veut s’inspirer du Relais Val de Seine

Le maire de Saint-Paul veut s’inspirer du Relais Val de Seine

L’article est paru dans Le Parisien du 16 mai 2018 (Photo LP/M.B. pour Le Parisien)

En déplacement en métropole, Joseph Sinimalé, maire de Saint-Paul, s’est rendu au Relais Val de Seine afin d’observer cette entreprise d’insertion qui l’intéresse fortement.

« Ce relais est l’école de la vie. » Joseph Sinimalé, maire de Saint-Paul de La Réunion était ce mercredi en visite au Relais Val de Seine à Chanteloup-les-Vignes. Cette entreprise d’insertion de récupération de textile est un véritable modèle d’économie solidaire avec pour objectif premier la lutte contre l’exclusion par la création d’emplois. Ce nouveau modèle d’entreprise a particulièrement interpellé le maire de Saint-Paul de La Réunion qui ne supporte plus de voir autant de gaspillage et de chômage dans sa commune de cent mille habitants. « L’autre fois, on a retrouvé deux télévisions sur le bord de la route », déplore le maire. « L’objectif de cette visite, c’est de connaître plus finement cette économie circulaire afin d’éventuellement la reproduire chez nous ».

Une visite dont se félicite la maire de Chanteloup-les-Vignes, Catherine Arenou (LR) : « C’est une entreprise qui permet un double développement durable que ce soit dans le développement humain ou dans la seconde vie des vêtements. Ce sont au départ des personnes inemployables qui deviennent ensuite employables dans des emplois durables. Il faut juste lancer la machine ». Cette économie sociale et solidaire a permis d’employer cent personnes au Relais Val de Seine. « Ce n’est même plus une entreprise d’insertion, c’est une véritable entreprise ! », s’enthousiasme Joseph Sinimalé. Après avoir visité ces 4 000 m2, en passant par la zone de tri et de stockage, le maire de Saint-Paul semblait particulièrement fasciné. « C’est une action qui a de l’avenir, car le déchet a de la valeur. Plus on va avancer dans le temps, plus on aura besoin de ces entreprises d’insertion qui représentent une chance pour la France métropolitaine et l’île de La Réunion ».

Source : Le Parisien